La musique est la première thérapie ancestrale utilisée par l’homme.
De nombreuses études démontrent la puissance de la musique sur notre cerveau, notre corps et nos émotions. En l’écoutant certains circuits neuronaux sont activés et des changements du flux sanguin cérébral se produisent.
Selon l’ O.M.S. « la musicothérapie est une des composantes de l’art-thérapie qui consiste à utiliser la musique comme outil thérapeutique, pour rétablir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d’une personne. »
Cet art de soigner ancestral est aujourd'hui validé scientifiquement par les recherches en neurosciences.
Les hôpitaux emploient également la musique comme alliée thérapeutique dans la prise en charge de la douleur, et ce dans des domaines tels que la cancérologie ou la neurologie.
En plus d’agir sur le corps, la musique stimule les fonctions cognitives, facilite la sociabilité et régule les émotions.
L’impact de la musique est puissant ; symphonie neuronale, elle agit sur nos émotions, notre mémoire, nos capacités cognitives, notre respiration.
Ecouter ou pratiquer de la musique provoque des changements du flux sanguin cérébral. Elle permet aussi de réguler les émotions et augmente le sentiment de plaisir, en activant la libération de dopamine, hormone du plaisir. Elle influence notre rythme cardiaque et respiratoire, notre tonus musculaire.
Ses effets sont multiples au niveau biochimique, neurophysiologique, psychologique, cognitif, émotionnel.
Cécilia Jourt-Pineau, musicothérapeute clinicienne et hypnothérapeute
La musique est un support supplémentaire à la relation thérapeutique.
La musicothérapie utilise toutes les composantes de l’univers sonore dans une démarche de soin et d’accompagnement, en vue de susciter des changements.
Nous allons donc utiliser l’impact holistique de la musique en diffusant des fréquences tout au long de la journée.
Ces fréquences ont été étudiées et choisies en fonction des moments de la journée et adaptées à l’utilité de chaque pièce.
Certaines fréquences seront inaudibles afin de garder des temps de silences, essentiels, tout en conservant les bienfaits du procédé.
Cet outil pourra être conservé par les bénéficiaires si elles le souhaitent afin de perpétrer ce sentiment de paix et/ou de sécurité à la fin de leur accompagnement.